Rebecca YAO, voilà le nom qui se cache derrière la révolution rizicole qui s’opère à Diabo depuis quelques temps. Diplômée en Économie du développement, elle est spécialiste en suivi-évaluation de projet. Son incursion dans le domaine de la riziculture répond au devoir qui lui incombe en tant que cadre d’œuvrer à l’autonomisation des femmes de sa région. En effet, face aux difficultés économiques constantes de ses sœurs de Diabo dont elle est originaire, elle n’a pas trouvé mieux que de les orienter vers les cultures vivrières, notamment celle du riz.
L’objectif était clair : mécaniser la production et optimiser le système de commercialisation pour permettre aux producteurs locaux d’en tirer des revenus plus intéressants. Mais avant, il a fallu mettre en place une organisation bien structurée. L’association Diabo Ville Emergente (DVE) a été créée pour fédérer 200 coopératives composées de 3000 membres. Le résultat aujourd’hui est visible. Ce sont des milliers d’emplois créés ainsi que de la richesse pour une région qui n’en demandait pas mieux. Sans oublier la visibilité pour Diabo qui va devoir se défaire de son habituelle discrétion. Chapeau, madame !
